Violence sexuelle : Une fille sur dix touchée

À travers le monde, environ 120 millions de filles âgées de moins de 20 ans ont déjà été victimes de violences sexuelles, d’après le rapport de l’Unicef ayant comme titre « Cacher sous nos yeux ». Les cas les plus fréquents se passent en Afrique subsaharienne.

L’horrible constat de l’Unicef

Le résultat de l’analyse statistique de l’Unicef est considéré comme « la plus importante collecte de données jamais effectuée » au monde. Dans 13 des 18 nations de la zone subsaharienne, 10 % des enfants et des adolescents,  en moyenne, ont souffert de ce genre de violences et cela concerne aussi bien les garçons que les filles. Au Kenya, 18 % des hommes entre 18 à 24 ans confient avoir été victimes de violences sexuelles avant leurs 18 ans.

Aussi, comme le rapporte l’Unicef, les résultats d’une enquête nationale suisse effectuée en 2009 auprès d’un échantillon représentatif de filles et de garçon âgés de 15 à 17 ans sont alarmant. En effet, 22 % des filles et 8 % des garçons ont enduré des agressions sexuelles avec contact physique au moins une fois dans leur existence.

10En outre, le constat accablant de l’Unicef laisse entrevoir que les habitudes d’esprit et de croyances sont l’une des raisons de ces terribles pratiques. Cela est constaté notamment en Jordanie, en Guinée, en Afghanistan ou au Mali où 80 % des jeunes femmes âgées de 15 à 19 ans estiment que les violences à leur encontre sont justifiées et qu’un mari peut donc lever la main sur sa femme.

Et pire encore : dans le rapport de cet organisme, en 2012, un sur cinq sont victimes de meurtres, soit 95 000 personnes (dont 85 000 vivaient dans des pays sous-développés).

Pas que des agressions sexuelles

Le triste constat de l’Unicef ne concerne pas uniquement les agressions sexuelles. Dans les quatre coins de la planète, de très nombreux enfants font face à des actes de harcèlement tous les jours. Aussi bien en Amérique du Nord que sur le continent européen, un jeune sur trois a déjà été victime de harcèlement scolaire. L’intimidation faite par des camarades d’école est un fait très courant qui n’a que de mauvaises conséquences psychiques sur la victime. De l’absentéisme à la dépression, cette forme de harcèlement peut être la cause de suicide chez les enfants et les adolescents. Ainsi, elle ne doit pas être négligée afin d’éviter le pire. Et comme l’affirme l’Unicef : « Parce que même un seul enfant blessé par un acte de violence, c’est un enfant de trop ».

Par ailleurs,  l’Unicef n’a pas hésité à lancer un « appel à l’action » afin de remédier à ces horribles situations à l’avenir. Même si les mentalités ne changent pas du jour au lendemain, cet organisme est déterminé à tenter d’éradiquer toutes les violences à l’encontre des enfants. Ces actes ont évidemment de grandes répercussions sur leur comportement ainsi que leur développement intellectuel. Notons que certains des enfants ayant subi de telles violences ont une faible estime de soi à l’âge adulte tandis que d’autres sont dans un état dépressif permanent.

Auteur de l'article

Britannique d'origine, je suis venu habiter en France très jeune car j'adore ce pays. J'ai travaillé dans la mode et le prêt à porter hommes & femmes jusqu'à maintenant et c'est un vrai plaisir pour moi. Aujourd'hui, je réalise mon autre passion, l'écriture. C'est ainsi que j'use ma plume sur ActuFemme. Suivez-moi sur Google+
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